L’histoire de la réintroduction du mouton sur la ferme est liée à l’histoire de la région. Plus de 100 ans en arrière (avant la chimie), des moutons étaient élevés et valorisaient bien les terres peu productives de l’ancienne
« Champagne pouilleuse ».
La race Charmoise, choisie, d’une part pour ses aptitudes en système économe et écologique (peu exigeante) et d’autre part pour sa croissance lente, synonyme de qualité, apport le persillé de sa viande lui confère un goût très apprécié.
Les cochons sont en plein air également pour leur permettre d'exprimer leur comportement naturel. D'autre part, dans ces conditions la qualité de la viande est excellente, une croissance lente pour une viande mieux faite ! C’est un peu plus compliqué pour l’éleveur mais quel plaisir de les voir fouir la terre ! L’alimentation du cochon repose sur un mélange de céréales et légumineuses (triticale, blé, avoine, orge, féverole) produites sur la ferme.
Les poules aussi sont nourries par un aliment fermier dont la base est composée de céréales, de légumineuses et de maïs. Le maïs est notre « point faible » : nous travaillons depuis 2011 à la sélection d’une variété population (non hybride) adaptée au sol de notre région avec l’aide de la chambre d’agriculture de l’Aube. Ce projet nous tient à cœur car l’autonomie d’une ferme (de l’agriculture) découle d’une adaptabilité génétique forte (les semences paysannes) au même titre que l’engrais (naturel).